🇨🇬 Quand la peur remplace la liberté : la CID et la chasse aux opposants au Congo-Brazzaville

 Dans un pays où la parole devrait être libre, où la démocratie devrait garantir à chacun le droit d’exprimer ses idées, le silence imposé devient une arme. Au Congo Brazzaville, ce silence est orchestré, organisé, et parfois imposé dans la douleur. L’un des visages les plus sombres de ce système répressif est la CID, la Centrale d’Intelligence et de Documentation, redoutée par tous ceux qui osent penser autrement.


 Une institution au service du pouvoir, pas du peuple

Officiellement, la CID est un organe de renseignement chargé de la sécurité nationale. Officieusement, elle est devenue l’instrument privilégié du régime pour museler l’opposition, traquer les activistes, et faire taire toute voix dissidente. Ceux qui osent s’opposer à la ligne du pouvoir sont suivis, menacés, arrêtés – parfois sans mandat, souvent sans procès.


Activistes, opposants, journalistes : les cibles de la peur 

Des hommes et des femmes, souvent jeunes, engagés pour leur pays, se retrouvent enfermés dans des lieux tenus secrets, sans accès à un avocat, sans droit à une visite familiale. Leurs torts ? Avoir dénoncé l’injustice, critiqué un discours, ou simplement appelé à des élections libres et transparentes.

Ils disparaissent de la scène publique comme effacés par une main invisible. Mais leurs idées, elles, ne disparaissent pas. Elles circulent encore, dans les cœurs de ceux qui croient en un Congo libre et digne.


Où est la justice ? 

Le système judiciaire congolais, soumis à l’exécutif, est souvent incapable – ou complice – de ces abus. Il ne protège pas les droits fondamentaux. Il se tait. Il légitime l’inacceptable. Les victimes, elles, se retrouvent sans recours, privées de toute forme de justice.


Le vrai danger : la banalisation de la répression 

Le plus grand danger n’est pas seulement dans les murs de la CID. Il est dans l’habitude. L’habitude de la peur. L’habitude du silence. L’habitude de détourner le regard quand un frère est arrêté. La dictature se nourrit du silence collectif.


L’heure est venue de dire NON 

Non à la répression.
Non aux arrestations arbitraires.
Non à la disparition forcée comme méthode de gouvernement.
Non à l’instrumentalisation des services de sécurité contre le peuple.

Ce n’est pas un crime que de penser différemment. Ce n’est pas un délit que de rêver d’un Congo plus juste. Ce n’est pas une faute que de vouloir la liberté.


Et maintenant ? 

Chacun de nous a un rôle à jouer :

  • En parlant, même à voix basse, pour ceux qu’on essaie de faire taire.

  • En partageant la vérité, malgré les risques.

  • En soutenant les familles des disparus.

  • En unissant nos forces, sans peur, sans haine, mais avec détermination.

Le Congo n’appartient pas à une poignée d’hommes. Il appartient à son peuple

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