5 juin 1997 : Le jour où Denis Sassou Nguesso a déclaré la guerre au peuple congolais



Un rappel historique que le pouvoir veut effacer

Le 5 juin 1997, le Congo-Brazzaville est entré dans une période de chaos. Cette guerre n'était pas une surprise, ni une réaction populaire. C'était un coup d'État militaire planifié et exécuté par Denis Sassou Nguesso, un ancien président déchu, déterminé à reprendre le pouvoir à tout prix.


Le contexte : Sassou avait perdu le pouvoir par les urnes

En 1992, après la Conférence nationale souveraine, le Congo organise des élections libres.

Le peuple choisit Pascal Lissouba comme président.

Denis Sassou Nguesso, battu, accepte en apparence sa défaite... mais refuse de renoncer à ses ambitions.

Il conserve ses milices armées (les Cobras) et attend le bon moment.



5 juin 1997 : le feu est mis aux poudres

Sous prétexte d'une tentative d'arrestation, Sassou donne l'ordre à ses miliciens de tirer. Brazzaville devient un champ de bataille. Les institutions républicaines sont attaquées, la population prise en otage.

La guerre est lancée.

Les conséquences d'un pouvoir pris dans le sang

Des milliers de morts en quelques mois.

Des violences sexuelles massives.

Des quartiers entiers détruits.

Une diaspora en exil.

Une république tombée aux mains d'un chef de guerre.


Avec l'aide de troupes étrangères (notamment angolaises), Sassou prend le pouvoir en octobre 1997.



Le 5 juin n'est pas une fête : c'est une honte nationale

Aujourd'hui, le gouvernement ose rappeler cette date, en plein 2025, pendant que le peuple meurt de faim, de désespoir et d'exclusion.

C'est une provocation. C'est une insulte à l'histoire et à la mémoire des victimes.

> Glorifier le 5 juin, c'est glorifier la guerre, le sang, le viol, la destruction.




Congo Sans Masque dit : ne vous laissez pas tromper

Le peuple congolais doit se rappeler :

Ce pouvoir est né dans la violence.

Il s'est maintenu par la répression.

Il tente aujourd'hui de se justifier par des mensonges historiques.


> Le vrai courage, ce n'est pas de glorifier le 5 juin. C'est de le dénoncer.




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À tous les Congolais : jeunes, anciens, exilés, opprimés...

Vous avez le droit de savoir. Vous avez le devoir de ne pas oublier.

Le 5 juin 1997 restera dans l'histoire. Pas comme une victoire. Mais comme le jour où un homme a sacrifié un pays entier pour son pouvoir personnel.



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