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Ntumi : Résistant, Manipulé ou Pion du Pouvoir de Sassou Nguesso ?

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Depuis plus de deux décennies, le nom de Frédéric Bintsamou , plus connu sous le nom de Pasteur Ntumi , est associé aux conflits, aux rébellions et aux tentatives de paix dans la région du Pool au Congo-Brazzaville. Tour à tour perçu comme un chef rebelle, un homme de foi, un acteur politique ou un fantôme armé des collines du sud, Ntumi incarne les zones grises de la politique congolaise. Mais une question revient sans cesse : est-il un pion du régime de Denis Sassou Nguesso ou un acteur indépendant manipulé par le système ?   Un homme aux multiples visages  Pasteur évangélique de formation, Ntumi a émergé sur la scène politique congolaise dans les années 1990 à la tête de la milice des Ninjas . Dans un Congo déchiré par des luttes de pouvoir post-conférence nationale, il devient un protagoniste incontournable des conflits du Pool. Ses armes : la religion, la guérilla et le contrôle du territoire. La paix, mais à quel prix ?  En 2007, après les Accords de paix, Ntumi est...

🇨🇬 Quand la peur remplace la liberté : la CID et la chasse aux opposants au Congo-Brazzaville

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 Dans un pays où la parole devrait être libre, où la démocratie devrait garantir à chacun le droit d’exprimer ses idées, le silence imposé devient une arme. Au Congo Brazzaville , ce silence est orchestré, organisé, et parfois imposé dans la douleur. L’un des visages les plus sombres de ce système répressif est la CID , la Centrale d’Intelligence et de Documentation, redoutée par tous ceux qui osent penser autrement.   Une institution au service du pouvoir, pas du peuple Officiellement, la CID est un organe de renseignement chargé de la sécurité nationale. Officieusement, elle est devenue l’ instrument privilégié du régime pour museler l’opposition , traquer les activistes, et faire taire toute voix dissidente. Ceux qui osent s’opposer à la ligne du pouvoir sont suivis, menacés, arrêtés – parfois sans mandat, souvent sans procès. Activistes, opposants, journalistes : les cibles de la peur  Des hommes et des femmes, souvent jeunes, engagés pour leur pays, se retrouvent enf...

5 juin 1997 : Le jour où Denis Sassou Nguesso a déclaré la guerre au peuple congolais

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Un rappel historique que le pouvoir veut effacer Le 5 juin 1997, le Congo-Brazzaville est entré dans une période de chaos. Cette guerre n'était pas une surprise, ni une réaction populaire. C'était un coup d'État militaire planifié et exécuté par Denis Sassou Nguesso, un ancien président déchu, déterminé à reprendre le pouvoir à tout prix. Le contexte : Sassou avait perdu le pouvoir par les urnes En 1992, après la Conférence nationale souveraine, le Congo organise des élections libres. Le peuple choisit Pascal Lissouba comme président. Denis Sassou Nguesso, battu, accepte en apparence sa défaite... mais refuse de renoncer à ses ambitions. Il conserve ses milices armées (les Cobras) et attend le bon moment. 5 juin 1997 : le feu est mis aux poudres Sous prétexte d'une tentative d'arrestation, Sassou donne l'ordre à ses miliciens de tirer. Brazzaville devient un champ de bataille. Les institutions républicaines sont attaquées, la population prise en otag...

🛂 Passeports au Congo : quand l’État vous vole votre liberté

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Résumé : Le Congo traverse une crise silencieuse mais brutale : l’impossibilité pour les citoyens d’obtenir un passeport. Derrière ce qu’on appelle un simple “problème technique” se cache un scandale d’État. Le droit au passeport, confisqué Depuis des mois, les Congolais vivent un calvaire pour obtenir ou renouveler leur passeport. Rupture de stock ? Panne technique ? Non. Le vrai mot, c’est : abandonnés. Le passeport, qui devrait être un droit fondamental, est devenu un produit de luxe, une monnaie de chantage, un moyen de contrôle. On ne parle plus ici d’administration défaillante. On parle d’un État qui refuse à ses citoyens leur droit à l'identité. Un système corrompu et organisé Pendant que le peuple fait la queue, les agents corrompus vendent des passeports “accélérés”. Le citoyen honnête, lui, attend... parfois un an. Certains meurent avant même de recevoir le document . Et la diaspora ? Des Congolais bloqués à l’étranger, en situation irrégulière, ne peuvent mêm...

🇨🇬 Le grand mensonge de l’émergence en 2025 : une escroquerie d’État

On nous avait promis l’émergence... C'était en grande pompe. Le gouvernement congolais annonçait fièrement que le pays atteindrait l’émergence à l’horizon 2025 . Des conférences, des discours présidentiels : "Le Congo va devenir un pays moderne, développé, prospère." Mais aujourd’hui, en 2025, où est cette émergence ? Ce que vivent les Congolais, ce n’est pas l’émergence Dans les hôpitaux , on meurt pour un comprimé de paracétamol. Dans les écoles , les enfants n’ont ni bancs, ni cahiers, ni enseignants payés. Dans les quartiers urbains , le chômage gangrène la jeunesse. Dans les marchés , les prix explosent, les assiettes se vident. Et ce serait ça, un pays émergent ? Non. Ce que le peuple congolais vit, c’est l’enfer de la misère, de l’abandon et de la trahison. Un système pourri jusqu’à l’os Le régime en place a profité de ce slogan d’émergence" pour : S'enrichir en silence,    Multiplier les projets fictifs,   Contracter des dettes douteuses, Faire croire ...

L’Argent de la Génération Future : Le Congo Hypothèque son Avenir

 Au Congo-Brazzaville, la gestion des ressources naturelles, notamment pétrolières, a pris une tournure inquiétante. Depuis plusieurs décennies, les revenus de l’État sont dilapidés dans des projets sans vision, des pratiques de corruption généralisées, et une dette publique insoutenable. Ce phénomène, souvent qualifié de « malédiction des ressources naturelles », se traduit aujourd’hui par une véritable confiscation de l’avenir des générations futures. 1. Une dette insoutenable, héritage empoisonné Le Congo-Brazzaville est l’un des pays les plus endettés d’Afrique, avec une dette publique qui dépasse 120 % de son PIB selon les estimations récentes. La majeure partie de cette dette a été contractée auprès de créanciers internationaux, notamment la Chine, souvent dans des conditions opaques. Cet endettement excessif est un fardeau lourd à porter pour les générations futures. Les revenus du pétrole, qui devraient être investis dans des projets de développement durable, servent plutôt...

Gouvernement Sassou Nguesso : Les Trois Plaies qui Ruinent le Congo-Brazzaville

  1. Une gestion financière désastreuse : Le règne de l’incompétence et de la corruption La gestion des finances publiques sous le régime Sassou Nguesso est un échec retentissant. Le Congo-Brazzaville, riche en pétrole, devrait être l’un des pays les plus prospères d’Afrique. Pourtant, il se débat dans une crise financière chronique marquée par une cessation de paiements, des dettes colossales et une incapacité à payer les fonctionnaires depuis plusieurs années. Le problème central réside dans l’utilisation opaque des revenus pétroliers. Les milliards de dollars générés par l’exportation de pétrole ne sont pas réinvestis dans l’économie nationale. Au lieu de cela, ils financent des projets d’infrastructure mal planifiés, souvent surévalués, et des dépenses somptuaires pour une élite corrompue. Les citoyens, eux, peinent à voir l’impact de cette richesse sur leur quotidien. Le manque de diversification économique est un autre facteur aggravant. Le gouvernement mise presque exclusive...